La Sainte Famille et la Montagne Magique
La Sainte famille fait halte à Gaza, entre deux bombardements,
et pendant ce temps-là, les “maîtres du monde” se réunissaient à Davos. Ils avaient la mine allongée de vampires frustrés du sang frais qu’ils avaient coutume de savourer avant la Crise. C’est que la guerre ne paye plus, elle ne fait qu’accentuer les effets délétères de la Crise. Ils sont au dernier stade du vampirisme, et l’altitude ne leur vaut rien. Ils en étaient au plus fort de leur célébration des puissances occultes, en extase et applaudissant à tout rompre un discours enflammé (d’Enfer) du président israëlien Pérès. C'est alors que le président turc Erdoğan, qui craignait pour sa vie, décida de se tirer de ce guet-apens et prit la parole en brandissant quelque symbole alliacé pour tenir la horde des vampires à distance (comme dans le film “Le Bal des Vampires” de Polanski) :
Erdoğan : [s'adressant à Pérès] vous parlez bruyamment, et je sais que si vous parlez aussi fort, c'est pour dissimuler votre culpabilité. Je vais parler plus posément. A propos de meurtres. Vous êtes expert en tueries. Je sais parfaitement ce qu'il en est des enfants que vous avez massacrés sur les plages [… il s'adresse alors à l'assistance] Je condamne ceux d'entre vous qui applaudissent à ces persécutions, car applaudir à ces meurtriers qui ont tué ces enfants, applaudir ceux qui ont commis ces massacres est aussi, je le pense, un crime contre l'humanité.
[… il est plusieurs fois interrompu par le "modérateur" de la conférence, il conclut]
Israël est devenu un état voyou. [Il s'adresse au modérateur] Merci beaucoup. Pour moi, … Davos est fini pour moi, définitivement. Je ne reviendrai jamais à Davos.
Note : cette traduction est très libre, mais je pense avoir rendu l'essentiel et le ton de la protestation d'Erdoğan.
Une famille de Jabaliya s’installe tant bien que mal juste à côté de sa maison détruite par les israéliens - Photo : Wissam Nassar/MaanImages
et pendant ce temps-là, les “maîtres du monde” se réunissaient à Davos. Ils avaient la mine allongée de vampires frustrés du sang frais qu’ils avaient coutume de savourer avant la Crise. C’est que la guerre ne paye plus, elle ne fait qu’accentuer les effets délétères de la Crise. Ils sont au dernier stade du vampirisme, et l’altitude ne leur vaut rien. Ils en étaient au plus fort de leur célébration des puissances occultes, en extase et applaudissant à tout rompre un discours enflammé (d’Enfer) du président israëlien Pérès. C'est alors que le président turc Erdoğan, qui craignait pour sa vie, décida de se tirer de ce guet-apens et prit la parole en brandissant quelque symbole alliacé pour tenir la horde des vampires à distance (comme dans le film “Le Bal des Vampires” de Polanski) :
Erdoğan : [s'adressant à Pérès] vous parlez bruyamment, et je sais que si vous parlez aussi fort, c'est pour dissimuler votre culpabilité. Je vais parler plus posément. A propos de meurtres. Vous êtes expert en tueries. Je sais parfaitement ce qu'il en est des enfants que vous avez massacrés sur les plages [… il s'adresse alors à l'assistance] Je condamne ceux d'entre vous qui applaudissent à ces persécutions, car applaudir à ces meurtriers qui ont tué ces enfants, applaudir ceux qui ont commis ces massacres est aussi, je le pense, un crime contre l'humanité.
[… il est plusieurs fois interrompu par le "modérateur" de la conférence, il conclut]
Israël est devenu un état voyou. [Il s'adresse au modérateur] Merci beaucoup. Pour moi, … Davos est fini pour moi, définitivement. Je ne reviendrai jamais à Davos.
Note : cette traduction est très libre, mais je pense avoir rendu l'essentiel et le ton de la protestation d'Erdoğan.